Pascal Cleenewerck va commander l’escadron de sécurité routière du Tarn
Le capitaine Pascal Cleenewerck, commandant en second de l’escadron départemental de sécurité routière (EDSR), fêtait, lundi soir, son départ pour Albi où il a été promu à la tête des unités motorisées du Tarn à compter du 1 eraoût. Il était arrivé dans le Loir-et-Cher en 2011.
Natif de la Moselle et d’origine à la fois flamande et polonaise, ce gendarme motocycliste totalise trente-trois années de service.« A nous deux, soixante-dix ans de gendarmerie nationale nous contemplent»,a plaisanté son chef, le commandant Christian Linget qui a retracé sa carrière commencée à l’école de gendarmerie de Chaumont, puis la première affectation en brigade à Palaiseau en 1983 avant la première brigade motorisée à Fleury-Mérogis en 1989, suivie de celle d’Étampes en 1994, puis un passage en région Île-de-France, puis ce fut le retour à Palaiseau, cette fois-ci, comme patron de la BMO de 2007 à 2011. « Tu laisses un bel héritage à ton successeur, l’a félicité le commandant de l’EDSR, tu vas rejoindre plein gaz le Tarn, un département célèbre pour la cité épiscopale d’Albi, le vignoble de Gaillac, le 8 eRPIMA de Castres, le site de Cordes-sur-Ciel, mais aussi dans un autre registre le barrage de Sivens…»
Pour le colonel Éric Chuberre, patron du groupement départemental, « c’est toujours un déchirement de voir partir un officier apprécié.» Féru d’étymologie, le colonel a choisi de traduire le nom Cleenewerck par « travail minutieux.» « Je vous remercie pour vos résultats et les services rendus au groupement. La sécurité routière est une question de vie ou de mort qui nécessite un engagement de chaque instant. Vous êtes un officier disponible, altruiste et faisant preuve d’une bonne humeur qui fait du bien dans cette activité.»
Ému par ces témoignages de reconnaissance, Pascal Cleenewerck, a remercié tous les collègues et amis présents ainsi que ses partenaires de la sécurité routière sans oublier son épouse. « Après vingt-huit ans en région parisienne, ma hiérarchie m’a proposé en 2011 de rejoindre La Chaussée-Saint-Victor, j’ai demandé où c’était ! Je me suis beaucoup épanoui dans cette mission aux côtés de personnes qui ont mis de l’ardeur dans leur travail.»
